Notre corps, tel que nous le connaissons et tel que nous l’expérimentons, est une représentation fabriquée par notre cerveau.

Nous sommes tellement habitué à cette représentation, à cette manière de ressentir le corps, que nous nous sommes totalement identifié à lui, physiquement et mentalement.

Nous sommes identifiés à nos mains, nos jambes, notre visage, mais aussi à nos pensées, nos réactions, notre histoire.

Cette identification a pour effet de nous maintenir dans ce schéma que nous avons fabriqué de nous-même, et avec lequel nous entretenons une relation très forte. Trop forte.

Le problème est qu’à force de nous raconter la même histoire sur nous-même, et de nous identifier à elle, mentalement comme physiquement, nous en sommes devenus les complices.


Et, sans nous en apercevoir vraiment, et alors que nous souhaitons tout autre chose, nous contribuons
à entretenir nos croyances, nos peurs, et nos tensions.

Quand j’ai rencontré le Yoga du Cachemire, j’ai découvert qu’il existe une autre manière de sentir le corps. Et même une autre manière d’être au monde.

Dans une dimension plus vivante, plus tactile, plus vaste, plus souple.

Plutôt que de lutter contre nos tensions, physiques ou psychiques, j’ai appris qu’en leur offrant un espace d’accueil, sans but ni direction, nous leur permettons de se transformer et de se réduire, sans effort.

Et ce n’est plus seulement le corps qui retrouve sa souplesse et sa fluidité, mais l’être tout entier qui s’accorde à la résonance du vivant, dans chaque instant de la vie.

En développant une écoute fine, ouverte et désintéressée, cette exploration tactile et subtile est une véritable éducation à la sensibilité et à la présence.


C’est une renaissance. U
ne nouvelle manière d’habiter le corps et l’existence. 🧡